La Chine, Cuba, et la Russie s’y étaient essayés avec plus ou moins de succès, mais la Corée du Nord l’a fait. Selon Florian Grunow et Niklaus Schiess, deux experts allemands en sécurité informatique, le régime de Pyongyang aurait développé son propre OS, c’est-à-dire son propre système d’exploitation, un programme capable de contrôler les faits, les gestes et les transferts de fichiers de l’ensemble de la population du pays.
Les chercheurs ont pu regarder sous le capot de ce programme et, avant de présenter leur découverte au Chaos Communication Congress qui se tenait à Hambourg (Allemagne) dimanche dernier, ils ont détaillé le résultat de leurs investigations à l’agence Reuters.
De prime abord, Red Star OS, c’est le doux nom auquel répond le système d’exploitation développé par les autorités nord-coréennes, se présente sous les atours graphiques d’un banal Mac OS X. Mais les apparences sont trompeuses, car derrière ce vernis se cache l’un des plus redoutables outil de contrôle jamais développé à l’échelle d’un pays.
Tatouage numérique
Selon les deux chercheurs allemands, RED Star OS, un programme basé sur la distribution Linux Fedora, est un système d’exploitation à vocation interne qui vise à contrôler toute activité informatique sur l’ensemble du territoire de la Corée du Nord.
Que l’on en juge, le système est capable d’identifier qui a créé, ouvert, modifié, ou transféré un document et à qui. De plus, pour éviter, comme ce peut-être le cas aujourd’hui, la diffusion clandestine de contenus prohibés (comprenez, provenant des médias occidentaux), tous les documents et les fichiers passant par un ordinateur se verront apposer une empreinte aussi unique que numérique. Une technique inspirée du watermarking (un tatouage numérique) qui dans le monde du cinéma permet d’identifier l’origine d’un contenu et ainsi de lutter contre le piratage.
Mais ici les choses vont encore plus loin car avec Red Star OS ce sont non seulement les documents créés sur un ordinateur mais aussi tous les devices (clés USB, cartes microSD) qui y seront connectés, ainsi que leurs contenus, qui seront contrôlés et passés en revue.
Device ?
Dévice ou deuvice ?
…
Ah mais oui, divaïce ! Dispositif, quoi.
En français, c’est quand même plus simple.
et TOR est-il capable de garantir l’anonymat ?
Tout dépend du niveau d’anonymisation dont vous avez besoin.
En France, avec Manuel Valls qui ouvrent nos courriers privés et fait condamner les gens qui ne lui plaisent pas pour un mot de travers, avec la pensée unique politiquement correcte, c’est-à-dire la généralisation du délit d’opinion, on est aussi avancé que la Corée du Nord en matière de totalitarisme.
Des ouvertures des courriers privés? Ce sont des accusations gravissimes! Merci d’apporter des preuves concrètes. Car autrement, vos accusations ne sont que des allégations sans intérêt.
Non ou peut-être que ce n’est pas à cause des ministres c’est peut-être parsqu’on a aucun contrôle sur le système de contrôle en fait. Mais on voudrait bien avoir un contrôle sur le système de contrôle qui n’existe d’ailleur même pas. Et on voudrait bien rendre légal ce système comme ça on pourra peut-être améliorer le contrôle de contrôle de contrôle qui n’existe même pas et on légifère peut-être en ce sens, afin que le système de contrôle de contrôle qui n’existe pas puisse exister . (peut-être ce que font sévérement les ministres ?). Bref une hypothèse parmis tant d’autres : la loi sur la surveillance une tentative de libérer et d’encadrer la surveillance en créant une ouverture échapatrice aux puissances dictatoriales (des multinationales? des renseignements ?) en places?
Cela rejoindrai l’idée de recréation des communs pour se les réapproprier, ou bien les réinventer mais en passant par la voie républicaine (!= parti républicain) ou l’idée de libérer le peuple de la « tyranie ».
Je citerai approximativement Benjamin Jean : « La confience est le sentiment de sécurité d’assurance d’éspếrance ferme inspiré par quelqu’un ou quelque chose » « Avoir confience en la loi de la société | Avoir confience en la loi des multinationales » La confience en l’argent et la confience en les échange verbaux, permettent d’envisager le futur.
Ce qui ne change rien au problème du « délit d’opinion » existant qui je pense tu as raison est central et nous place en bien mauvaise posture vis à vis des droits de l’Homme et du citoyen on a vu des étiquettes politiques se dresser sur des acteurs, et des procés d’opignon fleurir à la pelle ces dernières années pour parfois des raisons bien mystérieuses.
On a vu aussi des partis politiques condamnés pour leur étiquette ce qui n’est pas si différent en soit mais touche plus à du fétichisme et au Sceptre d’otokar (par Hergé) pour ne pas parler d’alienation si tu veux mon avis.