Effaçant de facto la totalité des données (photos, vidéos, documents…) qui y était hébergées. Des données déposées en toute confiance, certains diront en toute crédulité, par les utilisateurs de Megaupload. Le site, fermé depuis plus d’un an, est suspecté part les autorités américaines d’avoir été un vecteur de blanchiment d’argent, et d’avoir même passivement contribué au piratage de contenus.
Fermeture sans sommation?
Seulement voilà, un an après la fermeture du site, rien n’est encore jugé et la fermeture des 630 serveurs hébergés par LeaseWeb apparait quelque peu abrupte.
Sur Twitter, Kim Dotcom indique que les avocats de Megaupload « ont demandé à de multiples reprises à LeaseWeb de ne pas fermer ces serveurs, tant que la justice ne se serait pas prononcée », ajoutant également: « nous n’avons jamais prévenu de la destruction de ces données ». Un épisode que ce personnage, aussi fantasque soit-il, aurait assez mal vécu.
« Tout cela m’a mis les larmes aux yeux. » Kim Dotcom, cité par l’agence Reuters.
De son côté le prestataire technique LeaseWeb indique sur son blog que depuis la fermeture de Megaupload en janvier 2012, la société a été contrainte de maintenir les serveurs à ses frais.
Et qu’après un an de silence, et sans aucune demande d’accès sur ces machines, LeaseWeb a décidé de les fermer, en alertant au préalable Megaupload de ce qui allait se passer. Assurément, soit l’information n’est pas passée, soit l’un des deux protagonistes de cette affaire ne dit pas la vérité. Pour l’utilisateur de Megaupload en revanche une certitude, les données stockées sur ces serveurs se sont bel et bien évaporées. Perdues à jamais.