Prenez l’exemple de Marc et Lauren Gilbert, une jeune couple de Houston (Texas). Ils ont récemment raconté à ABC News comment un individu (à l’accent «britannique, ou européen», n’oublions pas que nous sommes au Texas… ) avait tout simplement piraté, hacké, détourné le baby monitor (avec caméra intégrée s’il-vous-plait) chargé de surveiller Allyson, leur petite fille de deux ans. Et comment il s’en servait pour l’insulter, et la harceler.
La bonne nouvelle dans cette histoire glauquissime étant tout de même que l’enfant ne s’est jamais aperçu de rien car il se trouve que la petite fille souffre d’un handicap auditif.
Au lieu de prévenir la police, Marc Gilbert a raconté qu’il avait préféré contacter son fournisseur d’accès à Internet qui lui a suggéré de changer le mot de passe de l’appareil.
Depuis, le baby monitor est éteint. L’appareil piraté était un baby monitor avec caméra intégrée fabriquée par la société Foscam. En avril dernier l’éditeur de solutions de sécurité Qualys avait signalé que ce type d’appareils pouvait être vulnérable aux attaques extérieures.
Aux Etats-Unis, mais également en Europe, la sécurité des baby monitors, est un sujet très sensible. Surtout dans un marché -celui des accessoires pour bébé- qui représente outre-Atlantique près de 50 milliards de dollars.