Selon le dernier rapport “Clicking Clean: How Companies are Creating the Green Internet », publié par Greenpeace sur Internet et les énergies propres, Amazon Web Services, la filiale dédiée au cloud computing d’Amazon, et par ailleurs numéro mondial du secteur, est aussi l’une des sociétés dont les activités et la politique énergétique comptent parmi les plus polluants du marché.
AWS compte parmi ses clients des sociétés ou des start-up comme Netflix, foursquare, Pfizer, Reddit, Adobe, Spotify, SAP, Pinterest, Airbnb, Nokia, Shazam ou Thomson Reuters.
Or selon Greenpeace si les géants de l’industrie high-tech comme Facebook, Google, Yahoo! ou Apple (qui pourtant partait de très loin), mais aussi Rackspace, Box ou Salesforce, ont consenti des investissements substantiels dans les énergies propres ou renouvelables ces deux dernières années, AWS reste focalisé sur l’efficacité énergétique, et la réduction des coûts pour rester compétitif, en se souciant comme d’une guigne de l’impact de ses activités sur l’environnement.
Dans un registre similaire, Twitter ne fait pas mieux non plus souligne Greenpeace. Tout ceci pose question surtout si l’on considère que l’activité de l’Internet ira inévitablement croissant et que la gestion des datacenters représente déjà 2% de la consommation totale d’énergie aux Etats-Unis.
Le précédent rapport de Greenpeace était paru il y a deux ans. Pour sa dernière livraison l’organisation écologiste a passé en revue 19 des plus grands acteurs de l’industrie high-tech et l’activité de plus de 300 datacenters.