La faute à un concurrent, Didi Kuaidi, qui serait déficitaire « partout où il est présent » (dixit Kalanick) mais qui continue à investir sans compter dans une course effrénée à l’acquisition de parts de marché, soutenu qu’il est par les deux gants de l’Internet chinois que sont Tencent d’un côté et Alibaba de l’autre. De son côté, un porte-parole de Didi Kuaidi infirme les propos de Travis Kalanick, expliquant que son groupe est déjà présent dans près de 400 villes chinoises et serait déjà à l’équilibre financièrement dans la moitié d’entre elles.
Pour sa part, Uber est déjà présent dans une quarantaine de villes chinoises et prévoit d’étendre ses activités à une centaine d’agglomération d’ici à la fin de l’année. A titre indicatif, selon des documents divulgués par le site The Information, Uber aurait perdu près d’un milliard de dollars sur les seuls six premiers mois de l’année 2015.