Bis repetita.
Trois mois après avoir accueilli à bras ouverts une prise de participation de 200 millions de dollars de la part de l’oligarque russe Mikhail Fridman (cf. NewZilla.NET du 12 février 2016), le groupe Internet Uber et son fondateur Travis Kalanick ouvrent de nouveau le capital d’Uber, à un autre grand champion de l’éthique, de la morale et du respect des Droits de l’Homme, en acceptant une prise de participation de 3,5 milliards de dollars de la part du fonds souverain du royaume d’Arabie saoudite.
Cette entrée au capital du groupe Internet s’effectue sur la base d’une valorisation virtuelle (la société n’étant pas cotée en bourse) de 62,5 milliards de dollars. Depuis sa création en mars 2009, Uber a ainsi levé plus de 12,5 milliards de dollars auprès de 56 investisseurs.
Bénéficier aux passagers
Les relations entre Uber et l’Arabie saoudite ne sont pas nouvelles, puisque le groupe Internet est déjà présent dans cinq villes de ce pays, où rappelons-le à toutes fins utiles, les femmes (si elles peuvent désormais voter) n’ont toujours pas le droit de conduire.
“Notre expérience en Arabie saoudite est un très bon exemple de la manière dont Uber peut bénéficier aux passagers, aux conducteurs et aux villes », a ainsi commenté Travis Kalanick, cité par l’AFP.