Billet d’avion, crédit immobilier, assurance… les Français sont très friands des comparateurs de prix. Cependant, s’ils cherchent avant tout à faire des économies, les internautes ne sont pas toujours au fait du fonctionnement de services qui font jusqu’ici le plus souvent preuve d’un manque patent de transparence, et de sincérité. Mais, la situation devrait rapidement évoluer.
La loi Consommation (dite loi Hamon) du 17 mars 2014, entendait redonner du pouvoir au consommateur, en imposant notamment de nouvelles obligations de transparence aux comparateurs de prix.
Petite vitesse, grand doucement (et lobbying de dernière minute?) obligent… il a fallu attendre deux ans pour que le décret d’application relatif à ces dispositions de la loi Hamon finisse par sortir (le 22 avril 2016). Et deux ans, et deux mois pour que ces dispositions entrent en application.
Depuis le 1er juillet 2016, les comparateurs de prix sont donc tenus de faire un effort de transparence sur les quatre points suivants /
- Ils doivent tout d’abord mentionner sur chaque page de résultats le critère utilisé pour le classement des offres, accompagné de la définition de ce critère, prix excepté.
- Ils doivent ensuite mentionner l’existence de tout lien capitalistique, ou de toute relation commerciale avec un professionnel, ou une entreprise présents sur le site.
- Il arrive (souvent) que les comparateurs de prix soient rémunérés par les cyber-marchands pour figurer en bonne place sur leur site. Les comparateurs de prix ont désormais obligation d’afficher la mention “Annonce” sur une page de résultats dont l’ordre d’affichage dépend de la rémunération reçue par le comparateur.
- Enfin, les comparateurs de prix doivent dorénavant informer les internautes des caractéristiques essentielles du produit ou du contrat comparé (livraison, commissions, intérêts, taxes, garanties commerciales…).
LeGuide.com, un site publicitaire déguisé en comparateur de prix