Le gouvernement chinois a décidé d’adapter sa législation pour permettre à Uber (Cf. NewZilla.NET du 28 juin 2016) et à son concurrent local Didi Chuxing, d’évoluer en toute légalité. Mais cette mise à jour législative s’accompagnent d’un encadrement très strict de ces pratiques.
Bonne nouvelle pour le groupe Internet Uber qui a été récemment contraint de plier bagages en Hongrie (Cf. NewZilla.NET du 14 juillet 2016). Jusqu’à présent, les activités commerciales de la branche chinoise d’Uber (qui dispose sur place d’un partenariat stratégique avec le géant de l’Internet Baidu) et son concurrent local Didi Chuxing (soutenu par les groupes Internet Tencent et Alibaba), relevait de la zone grise et pouvaient être frappées à tout moment d’interdiction.
Données stockées en Chine
A partir du 1er novembre 2016 la donne va changer, mais le nouveau cadre juridique sera également très contraignant pour les chauffeurs, les véhicules et les sociétés concernés, rapporte le Los Angeles Times.
- Les chauffeurs, tout d’abord: ils devront justifier d’au moins trois ans de conduite, d’un casier judiciaire vierge, et (ce n’est pas le moins important) de l’absence totale de conduite en état d’ivresse.
- Les véhicules ensuite: ils ne pourront pas transporter plus de sept passagers à la fois, ne devront pas afficher plus de 60 000 kilomètres au compteur, être âgés de moins de 8 ans, et être équipés d’un système de GPS.
- Les chauffeurs et les sociétés concernées (à commencer par Uber et Didi Chuxing) devront se faire dument enregistrer auprès des autorités.
Enfin, et la chose à son importance puisque nous sommes en Chine: les données (y compris bien évidemment les données personnelles liées au déplacement des voyageurs) devront être stockées impérativement en Chine, et être conservées pour une durée minimale de deux ans.