Le prodigieux succès de Google (74,54 milliards de dollars en 2015 dont 67,39 milliards de dollars provenant de ses activités publicitaires) reposerait-il sur un immense malentendu?
C’est ce que laissent à penser plusieurs études comportementales menées ces derniers mois et publiées par respectivement par l’Ofcom, l’équivalent britannique de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes) en France, et par le cabinet Varn, spécialisé dans les stratégies de marketing digital.
Selon l’étude de l’Ofcom (disponible ici) la moitié des internautes britanniques ne font pas la différence quand ils consultent un moteur de recherche entre ce qui relève des résultats naturels (SEO), fournis par le moteur de recherche (comme Bing, ou Google) et qui est résulte en terme de référencement, de ce que l’on appelle le référencement naturel, et les liens publicitaires Adwords (SEA).
Déficit d'explication
Même tendance pour les différentes études conduites cette année par Varn et selon lesquelles entre 50% et 55% des internautes ne savant pas faire la distinction entre résultats naturels et résultats sponsorisés.
A noter que chez les internautes, c’est la tranche d’âge 25-34 ans qui semble la plus aguerrie (même si tout est relatif) avec 48,9% de personnes interrogées qui sont, il faut bien le reconnaître, totalement dans le flou par rapport à l’origine de ce qui s’affiche sur un écran d’ordinateur…
Ce pourcentage déjà élevé chez les 25-34 ans, grimpe ensuite à 52,4% chez les 35-44 ans, à 58,8% chez les 45-54 ans, à 63,6% chez les 55-64 ans… pour atteindre 70% chez les internautes âgés de plus de 65 ans.