Après avoir été interdit ou suspendu en France (Cf. NewZilla.NET du 9 juin 2016), en Espagne, aux Pays-Bas, en Suède (Cf. NewZilla.NET du 12 mai 2016) et en Hongrie, le service UberPOP du groupe Internet Uber, est aujourd’hui sur la corde raide en Finlande, où plusieurs dizaines d’enquêtes de police ont été diligentées.
Selon Pekka Seppala, un inspecteur de police d’Helsinki (Finlande) cité par le site d’information Bloomberg, les forces de police finlandaises sont désormais aux petits soins pour les chauffeurs du dimanche qui utilisent le service UberPOP pour se faire un petit complément de revenu.
Le problème est ici le même que celui rencontré par UberPOP dans d’autres pays européens, à savoir celui d’une concurrence déloyale faite à des sociétés de taxis traditionnelles, par des chauffeurs amateurs qui ne disposent pour leur part d’aucune licence officielle d’exploitation de taxi.
Nouveau cadre juridique
Une cinquantaine de chauffeurs UberPOP font déjà l’objet d’une enquête, précise la source citée part Bloomberg. De son côté, le groupe Internet Uber déplore dans un communiqué ce recours à la force publique, au moment où le ministère des Transports finlandais prépare semble-t-il un nouveau cadre juridique plus souple et plus tolérant pour ce type de pratiques.
A ce jour, plus de 100 000 Finlandais auraient déjà téléchargé l’application Uber. Une clientèle essentiellement regroupée dans l’agglomération d’Helsinki.