Il y a quelques jours, Airbnb publiait un rapport sur ses activités dans l’agglomération de San Francisco. Le groupe Internet affirmait, une fois de plus, son intention de lutter contre les annonces qui ne seraient pas en conformité avec la règlementation locale.
Selon ce rapport, 17% des annonces présentaient un problème. Un état des lieux semble-t-il quelque peu minoré, puisque qu’un rapport officiel publié jeudi 7 avril par le San Francisco Budget and Legislative Analyst’s Office, fait état pour sa part de 26% (soit 1 055 logements) d’offres d’hébergement illégales, et tout particulièrement ne respectant pas la durée maximale de mise en location d’un logement, fixée à San Francisco, à 90 jours par an.
De plus, les 1 055 logements supposément en infraction appartiendraient à 969 « hôtes », et seraient disponibles à la location en moyenne 200 nuits par an.
Le rapport souligne également un autre point de friction. A San Francisco, il est en effet obligatoire de déclarer aux autorités municipales que l’on met un logement en location par Airbnb ou sur l’un des services concurrents à Airbnb.
Or, si Airbnb recensait à la mi-mars 2016, 7 046 « hôtes » opérant sur sa plate-forme à San Francisco, la ville de San Francisco n’aurait en revanche reçu que 1 647 concernant Airbnb, mais aussi FlipKey ou HomeAway/VRBO, des services concurrents d’Airbnb.