Selon un étude publiée par Small Arms Survey, un groupe de recherche indépendant basé à Genève (Suisse), Facebook, et plus particulièrement des groupes Facebook comprenant entre 400 et 14 000 membres, indique la BBC, seraient la dernière « place de marché » à la mode pour se procurer des armes en Libye.
Il faut dire que l’arsenal laissé par la chute du régime Kadhafi en 2011 est conséquent, et serait aujourd’hui estime à près de 30 milliards de dollars.
Batterie anti-aérienne, lance-roquette, Kalashnikov, l’offre et le choix sont pléthoriques et se retrouvent mis à disposition sur Facebook à des prix défiant toute concurrence.
Sur les 18 derniers mois, le groupe de recherche Small Arms Survey a ainsi recensé 1 346 transactions et enregistré l’apparition de 200 à 300 nouvelles « petites annonces » de ce type chaque mois.
De son côté Facebook a récemment décidé d’amplifier sa lutte contre cet inquiétant phénomène et a, selon le New York Times, procédé à la fermeture de six groupes, identifiés comme étant des « places de marché » de vente d’armes.