D’un côté, le gouvernement dirigé par le nouveau Premier ministre Justin Trudeau met un point d’honneur à accueillir dans les meilleures conditions possibles des dizaines de milliers de réfugiés, qui pour beaucoup d’entre eux fuient les horreurs du conflit syrien.
De l’autre des « scammers » (des escrocs, des arnaqueurs), qui se font passer pour des représentants des pouvoirs publics, ciblent ces mêmes réfugiés en les menaçant par mail ou par téléphone de voir annuler leur passeport, ou leur demande de citoyenneté annulés voire d’être renvoyés dans leur pays d’origine, s’ils ne payent pas une certaine somme d’argent, indiquent l’agence Reuters, et les médias locaux.
15 000 plaintes déposées en 2015
Un odieux racket, aujourd’hui dénoncé par les autorités qui mettent en garde les réfugiés contre ce type de pratiques.
Depuis le début de l’année 2015 près de 15 000 plaintes visant une tentative d’escroquerie au « scamming » auraient déjà été déposées au Canada, indique le gouvernement. Soit plus de dix fois le nombre de plaintes enregistrées sur l’année 2014.