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Pour authentifier le paiement en ligne MasterCard remplace le mot de passe par le selfie

BARCELONE (Espagne) – Dès cet été, dans 14 pays (dont la France), les internautes qui feront des achats en ligne pourront s’identifier soit en se prenant en photo, soit à l’aide de leurs empreintes digitales.

 
Voilà une expérience pilote rondement menée, et avec succès. L’année dernière, aux Etats-Unis et aux Pays-Bas, MasterCard a testé l’authentification par selfie ou empreintes digitales en lieu et place du bon vieux mot de passe lorsqu’il s’agit de s’identifier pour régler un achat en ligne.

Résultat (oh miracle!), près de 92% de satisfaits chez les consommateurs concernés. MasterCard a donc décidé d’étendre ce dispositif, dès cet été, à 14 pays (Royaume-Uni, Etats-Unis, Canada, Pays-Bas, Belgique, Espagne, Italie, France, Allemagne, Suisse, Norvège, Suède, Finlande et Danemark).

L’annonce a été faite à l’occasion du MWC 2016 (Mobile World Congress) qui se tient cette semaine à Barcelone (Espagne). Pour pouvoir utiliser la solution “MasterCard Identity Check”, l’internaute devra au préalable avoir téléchargé une application sur mobile, tablette, ou sur son ordinateur (portable ou de bureau).

Faire l’impasse sur le mot de passe

mastercard-selfieAu moment de payer en ligne, le numéro de la carte de crédit sera bien évidemment toujours demandé mais, et c’est le grand changement, au moment de l’authentification l’internaute pourra désormais faire l’impasse sur le mot de passe.

S’agissant de l’authentification par photo et donc par selfie, l’utilisateur devra prendre un cliché en clignant des yeux, pour montrer qu’il ne tient pas simplement une photo d’un tiers dans la main. Un bon moyen pour limiter si ce n’est éviter que les cas de fraude ne se multiplient.

L’utilisation de la biométrie voire du selfie pour débloquer une application ou un service n’est pas une première. Les systèmes de portes-monnaie électroniques comme Apple Pay, Android Pay ou Samsung Pay permettent déjà aux consommateurs de payer en utilisant leurs empreintes digitales.

D’autres solutions existent, qui ne relèvent pas entièrement du mot de passe, à l’instar du Crédit Coopératif, en France qui, pour s’authentifier en ligne, demande à ses clients d’insérer leur carte de crédit dans un petit boitier physique. Ce boitier génère un code aléatoire que le client-acheteur doit ensuite mentionner sur le site Internet concerné pour valider sa transaction.

A New York, des chauffeurs de VTC créent une app pour concurrencer Lyft et Uber

Après les manifestations, l’application. Un groupe de chauffeurs de VTC s’apprête à un lancer ”Swift”, une application de géolocalisation qui leur permettrait de garder la plupart des revenus générés par leurs courses.

 

“Garder ce que l’on gagne pour nous et ne plus être obligés d’en reverser une trop large part à Uber, à Lyft, et aux autres services de VTC”, c’est le crédo d’Abdou Diallo, l’un des chauffeurs de VTC qui au travers d’un groupe (“The Uber Drivers Network”) mènent aujourd’hui la fronde contre le groupe Internet fondé par Travis Kalanick.

Le mois dernier à New York, à l’instar de ce qui s’est déjà produit dans d’autres grandes villes, comme San Francisco ou Paris, des chauffeurs Uber manifestaient… contre Uber. Ils protestaient en fait contre les récentes baisses de tarif décidées par le groupe Internet.

Un non-débat pour Uber qui estime que ses “partenaires” (c’est comme cela que le groupe Internet appelle les chauffeurs qui travaillent avec lui) gagnent 17% de plus par heure depuis ces baisses de tarif. Pourquoi? Parce qu’une baisse de tarif correspond à une période où les clients utilisent plus l’application Uber… Un raisonnement qui ne paraît pas totalement incohérent.

« Sans chauffeurs, il n’y a plus d’Uber »

Uber-drivers-protestDepuis un an, ce groupe de chauffeurs travaillent au développement d’une application concurrente à celle d’Uber. “C’est la solution à notre problème”, explique Abdoul Diallo au site FastCompany. “Parce que sans chauffeurs, il n’y a plus d’Uber.”

Grossière erreur d’analyse sur ce point: l’un des projets à moyen ou long terme d’Uber étant précisément un jour de se passer de chauffeurs avec l’avènement de la voiture sans chauffeur, qui connait actuellement via Google, sa première phase d’expérimentation en Californie.

« Swift, c’est le nom de l’application, est une plateforme faite par les chauffeurs pour les chauffeurs. Nous, les chauffeurs, fournissons les voitures, et toutes les dépenses qui vont avec, la seule chose qui vient d’Uber, c’est l’application. Or maintenant, cette application, nous l’avons, explique Abdou Diallo.

Le modèle économique que cherche en fait à mettre en place Abdou Diallo et ses collègues de travail ressemble en fait fortement à une coopérative. Une structure où les revenus seraient répartis équitablement parmi les utilisateurs de l’application et dans laquelle chacun des participants au projet détiendraient des parts.