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Malu, 12 ans, orang-outan et testeur de Kinect Xbox

MELBOURNE (Australie) – Au zoo de Melbourne, Malu l’orang-outan passe la majeure partie de son temps à jouer à la Kinect Xbox. Une bonne façon de tuer… l’ennui. Tout d’abord un petit rappel. Même si certains en doutent encore, il est aujourd’hui scientifiquement acquis que les orang-outans partagent avec l’Homme, 97% de son ADN. Malu, un orang-outan d’une douzaine d’années coulait des jours (trop) tranquilles au zoo de Melbourne.

Des journées sans relief, pour la plupart teintées d’un ennui (presque) mortel. C’est alors que des chercheurs de l’université de Melbourne, qui travaillent en étroite collaboration avec Microsoft, ont eu une inspiration et ont entrepris de donner à Malu quelque occupation.

Objectif : jouer avec les visiteurs

Orang-utans-melbourne-kinect-microsoftC’est ainsi que le pensionnaire du zoo de Melbourne est devenu testeur de jeux vidéo sous Kinect Xbox. Pour l’heure, il réagit à des projections de points ou d’objets (parfois en les embrassant) dans son enclos. L’objectif étant, selon les chercheurs qui conduisent cette expérience, de lui faire faire suffisamment de progrès pour qu’il puisse un jour être à même de jouer en direct avec des humains, voire même des visiteurs du parc zoologique.

Si ce type d’expérience est une première, on a déjà pu voir dans plusieurs zoos aux Etats-Unis des animaux jouer, créer et dessiner, sur des écrans d’ordinateur ou à l’aide de tablettes numériques. La contrainte étant, dans ce cas précis, que pour éviter toute dégradation de l’appareil, il faut que celui-ci soit tenu par un humain. Ce qui n’est pas bien pratique.

“Ici, nous avons voulu leur donner un petit quelque chose en plus. Quelque chose qu’ils puissent choisir d’utiliser quand ils en ont envie”, explique Sally Sherwen spécialiste du bien-être animal au zoo de Victoria (Australie).

« Amazon va ouvrir des centaines de librairies aux Etats-Unis »

C’est l’affirmation, relayée par le Wall Street Journal, qui agite aujourd’hui le monde de l’édition.

 

Sandeep Mathrani aurait-il gaffé? Le PD-G de General Growth Properties, un groupe qui gère de très importants centres commerciaux aux Etats-Unis aurait-il vendu la mèche à l’insu de son plein gré? La question est posée après des déclarations faites à l’occasion d’une conférence téléphonique sur les résultats financiers de son groupe et citées par le Wall Street Journal.

“Vous avez Amazon qui ouvre des magasins en dur, et dont l’objectif est, si j’ai bien compris, d’ouvrir entre 300 et 400 librairies” , a affirmé Sandeep Mathrani. On espère en effet pour lui qu’il ait “bien compris”. Car de son côté Amazon se refuse à tout commentaire.

Une première librairie ouverte à Seattle

Amazon-librairie-seattleCeci étant, les affirmations du dirigeant de General Growth Properties, outre une connaissance que l’on devine approfondie du dossier, ne viennent pas non plus de nulle part. Le 3 novembre 2015, Amazon a en effet ouvert à Seattle (où le groupe Internet est historiquement implanté) sa première librairie physique.

Le prix des livres est le même que celui pratiqué sur Amazon, et la nouvelle librairie n’a pas vocation à servir ni d’entrepôt, ni de point de collectes d’articles achetés sur le Web. Au moment de l’ouverture, voici ce que déclarait Jennifer Cast, vice-présidente de l’activité “Livres” d’Amazon au Seattle Times: “Nous ne prévoyons pas d’ouvrir un second magasin. Pour l’instant, tous nos efforts sont concentrés sur celui-ci. Nous espérons que cela ne sera pas le seul? Mais nous verrons bien”.  

Par ailleurs, indique le site spécialisé Re/code, Amazon penserait en fait à ouvrir bien plus que de simples librairies et n’entendrait pas seulement se transformer en un simple clone de son concurrent direct sur le marché américain Barnes and Noble.

Le numéro un mondial du commerce en ligne réfléchirait ainsi à des solutions originales de shopping physique. Ainsi, dans un des cas à l’étude quand un consommateur déciderait d’acheter une article en le prenant dans un magasin traditionnel sur un rayon physique, il n’aurait plus à passer en caisse. Et l’article serait alors directement débité sur le compte Amazon de l’acheteur.