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Monument Valley, musique(S) et 33 tours

La bande originale du célèbre jeu sur mobile sort en version vinyle sous la forme d’un double album, digne d’une pochette surprise.

 

 

Dans le droit fil de ces (grands) compositeurs de musiques de films (comme Hans Zimmer, Alexandre Desplat, Vladimir Cosma ou Ennio Morricone) que l’on va maintenant voir en concert, l’époque veut que l’on édite des musiques ou plutôt des bandes originales de jeux vidéo, non plus au format CD, mais en vinyle.

monument-valleyAprès Assassin’s Creed, The Last of Us et Grand Theft Auto, la musique hypnotique du jeu mobile Monument Valley (sorti le 3 avril 2014 avec le succès que l’on sait) s’écoute aujourd’hui en double album. Oui, vous avez bien lu, vous pourrez bientôt écouter la bande originale de votre jeu préféré en 33 tours, à condition d’avoir le tourne-disque adéquat.

L’objet, édité par iam8bit n’est pour l’instant disponible qu’en pré-commande au prix de 40 euros. Il sera livré au cours du second trimestre 2016.

Dans ce double album aux allures de pochette surprise, les fans du jeu retrouveront, l’opus originel du jeu avec des morceaux composés par Stafford Bawler, OBFUSC et GRIGORI, mais aussi la musique de deux extensions de Monument Valley, Forgotten Shores et Ida’s Dream.

Enfin, un code placé dans la pochette permettra de télécharger tous les titres au format MP3. Histoire de pouvoir goûter à ces fichiers son compressés, très en vogue, dans les années 2000.

Facebook ou le lien défait

Selon une étude universitaire britannique, il ne sert à rien d’avoir des centaines voire des milliers “d’amis » sur Facebook car, à supposer que vous les connaissiez réellement, la quasi-totalité d’entre eux se fichent éperdument de ce qui peut bien vous arriver.

 

Vos amis sur Facebook ne sont pas – à de très rares exceptions près – de vrais amis. Voilà le type d’actualité qui fait le bonheur du blogueur de café du commerce.

Ponctué d’un très bien senti “Bon, ça, on s’en serait douté !” le blog à très haute valeur ajoutée technologique expédie généralement en deux temps, trois mouvements, ce type d’études qui-tombent-sous-le-sens.

FacebookA ceci près que les considérations de café du commerce peinent souvent à se hisser au niveau de la démonstration scientifique. Après avoir étudié le comportement et les interactions de 3 375 profils Facebook au Royaume-Uni, Robin Dunbar *, est arrivé à la conclusion suivante: si un utilisateur du réseau social a en moyenne 150 “amis”, en cas de problème important il ne pourra compter au mieux que sur 4 d’entre eux.

Amitié et retour sur investissement

L’internaute qui passe ses journées sur Facebook éprouvera également une certaine forme de sympathie et de complicité pour 14 personnes au total. Le nombre de “vrais” amis sur Facebook, ne serait donc pas si différent du nombre d’amis que nous avons dans la vie “réelle” en déduit Robin Dunbar, à la lumière de ces précédents travaux menés sur la question des réseaux sociaux.

Selon l’universitaire, la raison en serait simple. Développer un lien d’amitié nécessite un investissement en terme de temps et au niveau émotionnel particulièrement élevé. A contrario, ce n’est pas parce que l’on a un réseau de plusieurs centaines de connexions sur Facebook, que ce réseau ne présente aucun intérêt. Certes, il vaut mieux avoir “demandé en ami” des personnes que l’on a rencontré au moins une fois physiquement, ou avec lesquelles on est entré en contact dans le passé pour une raison bien identifiée.

Car, voilà, la quasi-totalité de vos « amis Facebook », ne sont pas des amis, mais bien évidemment des contacts parfois distants. Des contacts, qui peuvent le cas échéant constituer un panel de qualité quand il s’agit par exemple de chercher une information, ou… de diffuser une petite annonce pour revendre son vieux canapé.

  • Anthropologue britannique, biologiste de l’évolution, spécialisé dans le comportement des primates et aujourd’hui directeur de l’Institut d’anthropologie cognitive et évolutive de l’université d’Oxford. (A regarder en vidéo, en haut de cet article, une intervention de Robin Dunbar, à la Conférence TEDx Observer 2012).