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Yearly Archives: 2016

Arcade Hotel Amsterdam, la Mecque des gamers

Cet hôtel qui vient d’ouvrir ses portes le 16 janvier est appelé à devenir LA nouvelle destination de voyage des gamers du monde entier, à condition que ceux-ci ne sortent jamais de leur chambre. Ou presque.

 

« Sortir? Non! » Telle pourrait être la devise des résidents de l’Arcade Hotel, qui a ouvert ses portes le 16 janvier dernier dans le quartier populaire de Pijp à Amsterdam.

Car cet établissement, à défaut de proposer des voyages intérieurs, a semble-t-il fait le pari du voyage en chambre. Voyage en chambre, peut-être, mais attention que l’on ne se méprenne pas, on a beau être à Amsterdam, l’Arcade Hotel n’est pas voisin du quartier rouge et, comme son nom l’indique, il s’agit là d’un espace tout entier dédié à la pratique et à la mythologie du jeu vidéo.

Entre 75 et 350 euros la chambre

Arcade-Hotel-Amsterdam36 chambres, toutes équipées d’une console de jeux en accès libre. PlayStation, Sega, Super Nintendo, Xbox, et même Game Boy (pour le côté “vintage”), les jeux sont faits, faites votre choix! Une décoration rétro pop et design, un hall d’entrée qui offre aux nouveaux arrivants une bibliothèque de Comics pour patienter à l’accueil ainsi qu’une console rétro (elle aussi).

Si l’Arcade Hotel cultive apparemment l’esprit “auberge de jeunesse”, avec des chambres simples ou doubles, mais aussi des dortoirs à trois ou quatre, les prix en revanche n’ont rien de rétro, car il vous en coûtera entre 75 euros et 350 euros la chambre. Pour ne pas voir la lumière du jour. Ou si peu…

Werner Herzog: “Mon réseau social, c’est ma table de cuisine.”

Dans son dernier documentaire (Lo and Behold: Reveries of the Connected World) présenté au festival de Sundance, le réalisateur Werner Herzog, s’interroge sur la fragilité de l’Internet, et notre addiction au réseau.

 

lo-and-behold-reveries-of-the-connected-world-herzogDans la session de questions-réponses qui a suivi la présentation de son dernier film (Lo and Behold: Reveries of the Connected World) au festival de Sundance, Werner Herzog, a tout de suite donné le ton. Cette fois-ci, le réalisateur d’Aguirre, la colère de Dieu, et de Fitzcarraldo, a décidé de s’attaquer à Internet.

“Internet rêve-t-il-d’Internet?”

Et l’homme n’a rien d’un geek. Lui qui avoue ne pas avoir allumé son téléphone portable pendant plus d’un an, explique à qui veut l’entendre que son “réseau social, c’est sa table de cuisine”.  

Son dernier opus, dont le site The Verge écrit qu’il est “à voir absolument”, interroge Internet, en tant que création humaine mais aussi notre dépendance de plus en plus grande au réseau des réseaux et aux réseaux sociaux.

“Internet, ce n’est pas un nuage. Ce sont justes des serveurs et des routeurs. C’est très facile à contrôler, et c’est très facile à détruire. D’ailleurs, donnez-moi un bazooka, et je m’en charge.” 

Lo and Behold: Reveries of the Connected World, est un film découpé en 10 chapitres, dont chacun pourrait lui-même faire l’objet d’un long-métrage. Werner Herzog, qui ne porte pas forcément le Web dans son coeur, donne la parole à ses créateurs, à ses adeptes, à ses victimes aussi, et à ceux qui pensent l’Internet de demain, tel Elon Musk, tout autant qu’il s’interroge lui-même: “Internet rêve-t-il-d’Internet?”, telle est la question.