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Airbnb élargit la collecte de la taxe de séjour à 18 nouvelles villes en France

A compter du 1er août 2016, après Paris et Chamonix, le groupe Internet Airbnb collectera la taxe de séjour dans 18 localités supplémentaires.

 

Airbnb, le groupe Internet spécialisé dans la location de logements entre particuliers, a décidé d’élargir l’assiette de collecte de la taxe de séjour auprès des utilisateurs de son service.

Jusqu’à présent, à l’exception de Paris (depuis octobre 2015) et de Chamonix (depuis août 2015), c’était aux propriétaires des appartements ou des maisons loués de collecter puis de reverser l’argent de la taxe de séjour. Mais en pratique bien peu s’acquittaient de cette tâche.

Pressé par les collectivités locales, mais aussi en sous-main par l’industrie hôtelière qui y voyaient matière à concurrence déloyale, Airbnb s’est donc décidé en 2015 à collecter par lui-même la taxe de séjour sur les nuitées louées via son service. En 2015, le groupe Internet a ainsi reversé 1,2 millions d’euros à la Ville de Paris, et 40 000 euros à Chamonix.

246 millions d'euros

Aujourd’hui, Airbnb franchit un nouveau pas en élargissant cette collecte à 18 autres localités, indique le groupe Internet dans un communiquéAix-en-Provence, Ajaccio, Annecy, Antibes, Avignon, Biarritz, Bordeaux, Cannes, La Rochelle, Lille, Lyon, Marseille, Montpellier, Nantes, Nice, Saint-Malo, Strasbourg et Toulouse.

« Au total, ces 20 villes (avec Paris et Chamonix) accueillent plus de 50% des voyageurs Airbnb qui ont séjourné en France l’an dernier », précise le groupe Internet. La France étant (avec 250 000 logements proposés dont 70 000 à Paris même) le second marché d’Airbnb, après les Etats-Unis. 

A titre indicatif, on notera qu’en 2014 la taxe de séjour a rapporté 246 millions d’euros aux communes. Une taxe qui a vocation à améliorer l’offre touristique.

Les réseaux sociaux, première source d’information des internautes

Selon une étude menée dans 26 pays par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme (RISJ), Facebook, YouTube et Twitter supplantent désormais les sites d’information classiques dans la recherche et la diffusion… d’information.

 

Quand il s’agit de sélectionner une information, 36% des internautes et des mobinautes déclarent faire confiance en premier lieu à un algorithme, quand ils ne sont que 30% à s’en remettre au savoir-faire d’un journaliste pour hiérarchiser l’information.

Aussi stupide, et peu réfléchie qu’elle soit (car une formule algorithmique peut bien évidemment être modifiée par une action humaine), cette attitude est révélatrice de l’attraction, voire de l’aveuglement qu’exercent aujourd’hui les réseaux sociaux sur les internautes, les mobinautes, mais aussi sur certains éditeurs de contenus qui cèdent (un peu trop facilement peut-être) aux sirènes de « services » comme Instant Articles de Facebook.

Car désormais, plus de la moitié des internautes et des mobinautes consomment l’information en priorité sur les réseaux sociaux. C’est la conclusion du rapport qui vient d’être publié par l’Institut Reuters pour l’étude du journalisme (RISJ). Une étude menée auprès de 50 000 personnes dans 26 pays (dont la France).

L'illusion de la gratuité

Il est vrai qu’il plus facile de verser une larme pour une catastrophe humanitaire ou de s’indigner d’une nouvelle attaque terroriste quand on devine que le prochain contenu qui s’offrira à nous ne sera autre que cette adorable séquence de deux chatons en train de se faire des papouilles.

En pratique, Facebook arrive aujourd’hui en tête des suffrages (44%), devant YouTube (19%) et Twitter (10%). Le point commun entre ces trois réseaux sociaux? La mise à disposition de leurs utilisateurs d’algorithmes de recommandation, qui en clair proposent de visionner ou de consulter des contenus en lien direct avec ceux qui viennent d’être consommés.

L'internaute paye la gratuité au prix fort

Le tout gratuitement (l’internaute oubliant au passage qu’il paye cette gratuité au prix fort par l’exploitation et la commercialisation qui est faite de ses données personnelles), ou bien en utilisant (pour les sites éditoriaux classiques) des logiciels bloqueurs de publicité (dont on ne sait pas non plus véritablement ce qu’ils font des données de navigation des internautes, qu’ils collectent de la sorte).

A noter enfin que chez les 18-24 ans les médias sociaux sont désormais devant l’antique télévision (28% contre 24%) en tant que source principale d’information.