Une mesure incitative, officiellement destinée à accompagner les projets de collaborateurs sur le départ mais dans laquelle, en France, les syndicats voient un moyen de mener à bien des « plans sociaux déguisés ».
Cette année, du 23 janvier et 5 février, et comme tous les ans à la même époque, les salariés en CDI chez Amazon peuvent démissionner, c’est-à-dire accepter de quitter leur emploi sans avoir droit aux allocations chômage… Un geste qu’Amazon « récompense » en versant à ses futurs ex-collaborateurs une enveloppe dont le montant peut aller jusqu’à 8000 euros selon l’ancienneté de la personne concernée.
Officiellement, il s’agit pour le géant du commerce en ligne d’accompagner les projets personnels de ces collaborateurs sur le départ. Mais, selon l’AFP, les syndicats qui voient dans cette mesure un moyen de mener à bien des « plans sociaux déguisés », vont saisir l’inspection du travail pour faire la lumière sur ce sujet.
Selon une porte-parole d’Amazon citée par l’AFP, cette « offre limitée » à concerné en 2015 sur la France 11 salariés en CDI, et 12 salariés en 2016 sur un total de 3000 collaborateurs en CDI, les intérimaires qui comptent pour plusieurs milliers dans les effectifs d’Amazon en France, n’ayant pas accès à cette « offre exceptionnelle ».