Depuis plusieurs mois la ville teste des éclairages publics complètement déconnectés du réseau électrique et qui ne fonctionnent que grâce à l’énergie solaire et plus original encore, grâce à l’énergie cinétique c’est-à-dire à une énergie captée, transformée, et générée par les pas des passants.
Ces jours-ci si vous vous promenez sur certaines artères très fréquentées de Las Vegas vous risquez de croiser de bien étranges éclairages publics. Certes, ces « lampadaires » font aussi office à l’occasion de hotspot Wi-Fi pour faciliter la connexion à Internet en mobilité, certes, ils intègrent également des chargeurs de smartphones, le genre de ports très appréciés d’une batterie d’iPhone, chroniquement à l’agonie…
Certes, ces éclairages disposent au passage de capteurs capables de mesurer la qualité de l’air. Mais, on l’aura deviné, ce n’est pas tout, loin s’en faut! Car, non contents de marcher à l’énergie solaire (à Las Vegas, une ville construite en plein désert, les équipements publics fonctionnent désormais avec 100% d’énergie renouvelable), ces équipements de Las Vegas sont aussi alimentés par l’énergie cinétique, un procédé qui transforme les pas des passants (et potentiellement des 40 millions de visiteurs annuels de la ville) en énergie pour éclairer un espace ou régler la circulation.
A titre indicatif, un simple pas peut générer entre 4 et 8 watts quand un feu de signalisation a besoin de 800 à 900 watts par jour pour fonctionner convenablement.
Le fait que cette technologie (développée par la startup new-yorkaise Engoplanet) soit testée à Las Vegas devrait également permettre de mettre à l’épreuve et de mesurer les performances des batteries intégrées sur ces équipements, notamment grâce aux températures extrêmes qui frappent la ville en été.