La Chine, ce marché où le commerce en ligne représentera cette année, selon le cabinet d’études Bain & Co, un chiffre d’affaires de 1,18 trilliard (et non pas milliard) de dollars.
La Chine, avec ses grands noms du e-commerce, tel Alibaba Group (aujourd’hui coté à la bourse de New York) et dont le volume d’affaires (547 milliards de dollars) est deux fois plus important que ceux d’eBay et d’Amazon réunis.
La Chine, avec Alibaba, mais aussi Baidu et maintenant, de plus en plus, Tencent. Ce géant de l’Internet chinois, propriétaire de l’application WeChat (plus de 900 millions d’utilisateurs dans le monde) est aujourd’hui la nouvelle coqueluche des grandes marques de luxe occidentales, dont nombre d’entre elles ont décidé de commercialiser leurs produits directement sur WeChat.
Longchamp et Burberry ont commencé à y vendre des sacs à main et des vêtements, d’autres comme Givenchy ou Dior testent encore la demande via des ventes « flash » organisées sur l’application, rapporte le Wall Street Journal.
Il faut dire que WeChat a tout du terrain de jeu idéal pour se faire une place sur la marché chinois. Souvent vu comme un véritable petit Internet (on peut y acheter des places de cinéma, y commander un taxi, prendre rendez-vous avec son banquier, ou bien y faire ses courses sans jamais sortir de l’application), WeChat permet maintenant aux marques de créer leur propre boutique dans l’application, de faire de la publicité multimédia.
L’application facilite aussi le paiement des transactions grâce à WeChat Pay, le portefeuille, porte-monnaie mobile maison, qui se pose en concurrent de la solution AliPay, lancée par Alibaba en 2009.