On peut les acheter en ligne, mais peut-être est-il plus amusant de les tester, avant d’en faire l’acquisition (à 149,99 euros la paire) dans l’un des Snapbots, des points de vente jaunes, aussi physiques, éphémères, qu’atypiques disséminés dans divers lieux de la capitale.
Elles? Ce sont les « Spectacles », comprenez les lunettes connectées de Snapchat, la première ligne de produits sortie de l’imagination des ingénieurs du groupe Internet.
Commercialisées fin 2016 aux Etats-Unis, les « Spectacles » (disponibles en turquoise, corail et en noir) ne seront semble-t-il pas entièrement parvenues à faire oublier dans l’esprit du grand-public le souvenir en demi-teinte laissé par les très intrusives Google Glass.
Sur un registre plus ludique, les « Spectacles » de Snapchat permettent d’enregistrer des photos (à 115°) et des films d’une dizaines de secondes comme sur un banal smartphone, avant d’envoyer le tout vers sa Story Snapchat par simple pression sur le bouton de la branche gauche de l’appareil.
Les Européens mordront-ils à l’hameçon? Difficile à dire. A Paris, l’emplacement du tout premier Snapbot se trouve Port de Suffren. Rendez-vous ici (la stratégie marketing est bien rodée) pour découvrir les prochains déploiements de Snapbots à Paris.
Aux Etats-Unis, Snapchat n’aurait vendu en huit mois que 60 000 exemplaires de ses lunettes connectées. Preuve que le marché n’est peut-être pas encore totalement mûr.