Comment régénérer une audience quelque peu vieillissante tout en sortant des sentiers battus? Le groupe américain Liberty Media, propriétaire depuis janvier 2017 de Formula One, pense avoir trouvé la solution en lançant cet automne le premier championnat du monde virtuel de… F1.
Cette manifestation, imaginée en partenariat avec le développeur de jeux Codemasters et l’organisateur de compétitions Gfinity, se déroulera en trois étapes, de septembre à décembre 2017, à Londres puis à Abou Dabi.
Les qualifications se tiendront à Londres et permettront de retenir les 40 meilleurs pilotes virtuels sur PlayStation4, Xbox One et Windows PC. Les demi-finales se tiendront à Londres à la Gfinity Arena les 10 et 11 octobre prochains.
Et ils ne seront au final qu’une vingtaine à s’affronter les 24 et 25 novembre 2017 sur le « circuit » de la Yas Marina d’Abou Dabi. Le vainqueur de cette première édition étant par ailleurs automatiquement qualifié pour les demi-finales de l’année prochaine, indique Formula One dans un communiqué.
Cette initiative recueille déjà un écho très favorable de la part de certaines écuries de Formule 1, à commencer par McLaren, dont le directeur exécutif, Zak Brown, déclarait récemment ne voir aucun inconvénient à ce que l’équipe McLaren puisse avoir dans une futur proche un équivalent aussi talentueux dans le monde virtuel, rapporte l’agence Reuters.
Reste à recruter, et donc à parvenir à attirer, les meilleurs conducteurs, ce qui n’est pas en soi une mince affaire.