Pour Facebook, qui se voit aujourd’hui à juste titre comme un très sérieux concurrent à YouTube (la plate-forme de vidéos en ligne de Google), l’enjeu est d’importance.
Facebook aurait entamé des négociations avec les plus grands labels de l’industrie musicale. Objectif de ses pourparlers qui, selon le site Bloomberg, durent depuis plusieurs mois, permettre à ses utilisateurs d’inclure « librement » (et sans risque de procès pour violation de la propriété intellectuelle), des musiques et des chansons dans les vidéos qu’ils mettent en ligne sur Facebook.
Pour ce faire Facebook, proposerait tout à la fois une paix des braves en promettant d’un côté de développer une solution technologique permettant d’identifier toute diffusion et toute utilisation illégale de contenus, et de l’autre en offrant à l’industrie musicale une enveloppe de plusieurs centaines de millions de dollars, destinée à faire taire les potentielles récriminations.
Pour l’industrie musicale, ce qui s’apparente tout de même à un pacte faustien, n’en constituerait pas moins à court terme, une nouvelle source de revenus dans un contexte économique porteur (les ventes de musique ont progressé de 5,9% en 2016, source IFPI) soutenu par la croissance de services payants d’écoute en streaming tels que Spotify ou Apple Music.