Selon, Ian Brossat (maire-adjoint PCF chargé du logement) cité par Le Figaro, dans les quatre premiers arrondissements de la capitale « un logement sur quatre ne sert plus à loger des Parisiens ». Dans ces quartiers, qui ne compte tout de même pas parmi les plus populaires de la Ville de Paris, Airbnb fait son oeuvre.
Un phénomène de société qui favorise la speculation immobilière et fait bondir les responsables d’un secteur hôtelier, pas toujours au niveau, et qui ont longtemps vu en Paris, une formidable rente de situation (Cf. NewZilla.NET du 23 juin 2016).
Après Berlin (Cf. NewZilla.NET du 10 août 2016), après Barcelone, mardi 26 septembre, les élus du Conseil de Paris ont donc adopté un « voeu » visant à abaisser significativement le nombre maximum de nuitées (aujourd’hui fixé à 120) autorisées pour les locations de meublés touristiques.
Une décision à double tranchant qui tout en visant à mettre fin aux abus pourrait par la même privé la Ville de paris de toute visibilité concernant un phénomène que plus personne ne peut décemment ignorer.
Les Parisiens louant aujourd’hui tout ou partie de leur appartement pouvant à terme être tenté de ne plus déclarer la location d’un meublé touristique.
Par ailleurs Paris va, dans les six prochains mois, organiser une rencontre avec d’autres grandes métropoles pour « travailler à une régulation concertée », et lancer un « Observatoire de la location meublée touristique à Paris » avec les élus.