L’expérience que conduit actuellement Facebook en Australie a de quoi soulever quelque interrogation.
Pour lutter contre le phénomène du “revenge porn”, une pratique qui consiste à mettre en ligne des photos intimes, voire à caractère sexuel, de personnes sans leur accord, le réseau social propose aux internautes de lui faire parvenir dans un premier temps des photos intimes.
L’idée, rapporte le site spécialisé Mashable, est de pouvoir apposer sur les photos reçues une empreinte numérique (du type watermarking) afin d’en empêcher plus facilement la diffusion sur sa plate-forme, ainsi que sur Messenger et Instagram, propriétés de Facebook.
Dans un tweet, Alex Stamos, le responsable de la sécurité chez Facebook, indique qu’il est possible de créer une empreinte numérique qui puisse résister aux transformations de l’image, telles que le recadrage.
Mais cette pratique pose néanmoins plusieurs questions. Quid des photos volées? C’est-à-dire, des photos dont l’internaute n’a pas initialement conscience qu’elles ont été prises.
Par ailleurs, la solution imaginée par Facebook, si elle peut apparaître comme étant quelque peu incongrue est également limitée dans son périmètre, l’Internet ne se résumant pas encore en 2017 (loin s’en faut) à Facebook.
Enfin, l’expérience a montré qu’en matière de modération de la diffusion d’images supposément érotiques, Facebook disposait encore de compétences, qu’elles soient humaines ou algorithmiques, éminemment perfectibles.
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