Que faire quand on est le patron d’un grand groupe télécoms et médias et que la capitalisation boursière de votre entreprise fond comme neige au soleil? Adresser une lettre interne aux salariés de sa filiale SFR, pour tenter de dédramatiser la situation et essayer de remettre les choses en perspective.
Alors même qu’en ce vendredi 17 novembre 2017, le titre Altice venait encore de perdre 12,01% à la bourse d’Amsterdam, Patrick Drahi, le patron de ce grand groupe télécoms et médias (maison-mère de SFR) adressait un courrier interne aux salariés de l’opérateur de télécommunications, rapporte l’AFP.
Période irrationnelle
Une lettre dans laquelle Patrick Drahi écrit les mots suivants: “Sachez que malgré la chute du cours de Bourse, nous bénéficions d’une véritable stabilité financière ». (…) « Nous sommes donc prêts, parfaitement équipés et plus que jamais déterminés dans cette période irrationnelle », assure l’homme d’affaires franco-israélien.
Selon lui, la dette du groupe qui flirtait à la fin du troisième trimestre avec les 50 milliards d’euros « est sécurisée à 85% à taux fixe et le premier remboursement majeur n’arrivera qu’en 2022 ».
En conséquence de quoi, “clairement, si les taux remontaient ou si les agences revoyaient la notation de notre dette, cela n’aurait strictement aucun impact pour l’entreprise dans les cinq prochaines années », ajoute Patrick Drahi.
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