Les noms, adresses e-mail et numéros de téléphone de 57 millions de clients et de 600 000 chauffeurs travaillant pour Uber ont été piratés en octobre 2016. Une information que le groupe Internet a dissimulé au public et à ses utilisateurs pendant plus d’un an.
Si vous utilisez Uber et ses services de VTC, il est tout à fait probable que certaines de vos données personnelles aient été piratées en octobre 2016.
En effet, à cette période ce sont les noms, adresses e-mail et numéros de téléphone de 57 millions de clients et de 600 000 chauffeurs travaillant pour Uber qui ont été dérobés des bases de données du groupe Internet, vient de reconnaître (très tardivement) Uber.
Une enquête interne, lancée à la suite de cet incident, a débouché sur le licenciement du directeur de la sécurité informatique ainsi que d’un juriste. Ce n’est pas la première fois qu’Uber est touché par ce type d’évènement, puisqu’en 2014 le groupe Internet avait déjà échoué à protéger les données personnelles de ses utilisateurs.
Fâcheux, très fâcheux, surtout si l’on considère que la donnée est potentiellement au centre du modèle économique. Bonne (?) nouvelle dans ce contexte, le groupe Internet indique, sur la base d’expertises externes, que les pirates n’ont cependant pas eu accès aux numéros de carte bancaire et à l’historique des trajets des 57 millions de clients visés.
« L’incident n’a pas atteint les systèmes de l’entreprise ni son infrastructure », a par ailleurs tenu à préciser Dara Khosrowshahi, le tout nouveau P-DG d’Uber qui a pris la suite de Travis Kalanick aux commandes du groupe Internet, après que celui-ci ait été évincé de la direction de l’entreprise.
Enfin, une information qui laisse songeur… Selon le New York Times, suite au piratage d’octobre 2016, au lieu de déposer plainte, Uber aurait accepté, avec l’assentiment de son P-DG de l’époque, Travis Kalanick, de verser 100 000 dollars aux deux pirates informatiques auteurs de ce forfait, en échange de la promesse qu’ils acceptent d’effacer les données volées.
L’histoire ne dit pas si la rançon, payée dans le cadre de ce chantage, a été (ou non) réglée en bitcoins…
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