Nous vous en parlions déjà dans notre édition du 23 décembre 2017, le groupe américain Apple se débat aujourd’hui contre des accusations de pratiques d’obsolescence programmée, une technique destinée à réduire la durée de vie ou d’utilisation d’un produit pour en augmenter le taux de remplacement. Et les plaintes s’accumulent dans le monde entier.
Après les Etats-Unis, la France, Israël et la Corée du Sud. Aux Etats-Unis, comme nous vous l’annoncions dès le 23 décembre dernier, Apple est visé par une procédure judiciaire sur laquelle plane le soupçon d’une stratégie d’obsolescence programmée.
Selon certains plaignants la décision prise par Apple n’a jamais été demandée par les utilisateurs, encore moins acceptée, et elle diminue la valeur marchande de leur iPhone.
En France, depuis la loi relative à la transition énergétique et à la croissance verte (loi ° 2015-992) l’obsolescence programmée est un délit. Le fabricant risque deux ans d’emprisonnement et 300 000 euros d’amende, ou (toujours beaucoup plus contraignant pour un groupe comme Apple)… 5% du chiffre d’affaires annuel.
Et nous apprenons aujourd’hui qu’une jeune association, baptisée HOP (pour « halte à l’obsolescence programmée ») à également décider de porter plainte contre Apple, après avoir ciblé il y a quelques mois des fabricants d’imprimantes comme Epson, HP, Brother ou Canon.
Apple est également visée, selon le quotidien Haaretz, par une plainte similaire en Israël.
Quant à la Corée du Sud (pays où règne en maître le concurrent d’Apple Samsung), elle vient de demander officiellement à Apple de lui fournir des explications sur un éventuel bridage de l’iPhone.
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