Preuve que la qualité paie (et que l’information, la vraie, n’est pas condamnée à disparaître sous des monceaux de « fake news »), le quotidien américain a vu l’an passé les abonnements à son édition numérique progresser de 46% (à 340 millions de dollars), et son chiffre d’affaires publicitaire en ligne augmenter de 14% à 238 millions de dollars.
Un rythme de croissance aussi rapide qu’un Facebook et plus rapide qu’un Google, les activités du New York Times dans le numérique ressemblent de plus en plus, après des débuts quelque peu compliqués, à un long fleuve tranquille.
Le quotidien américain (et ses 1300 journalistes) compte désormais 2,2 millions d’abonnés payants à son édition numérique soit 400 000 de plus que l’an dernier à la même époque.
En clair, face aux géants de la Silicon Valley, cette vieille institution (à 166 ans passés) du journalisme américain fait aujourd’hui plus que bonne figure, un pari qui était loin d’être gagné quand le New York Times a décidé en 2011 de mettre en place un “paywall” c’est-à-dire une formule payante graduelle de consultation de ses articles.
Désormais, pour le New York Times, dont la capitalisation boursière avoisine aujourd’hui les 4 milliards de dollars, l’objectif est d’atteindre à l’horizon 2020 les 800 millions de dollars de chiffre d’affaires pour son activité numérique.
Sur l’ensemble de l’année, le chiffre d’affaires publicitaires en ligne atteint déjà 607 millions de dollars. Mais dans le même temps l’édition papier du quotidien américain continue de chuter et s’inscrit en net recul de 21% depuis 2011, rappelle le site recode.net.
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