Et avoir commis l’erreur de ne pas avoir verrouillé ou éteint son ordinateur en s’absentant de son bureau.
Si vous insultez vos collègues sur Facebook, ne comptez pas trop sur un vaste élan de solidarité autour de votre petite personne le jour où vous seriez licencié pour avoir dénigré votre entreprise sur le même Facebook.
Dans un arrêt du 2 février 2018, la cour d’appel de Toulouse a ainsi estimé que le fait de laisser à la vue de tous une page Facebook contenant des messages privés, en s’absentant de son bureau, faisait perdre à ladite page son caractère privé.
Et que le fait d’y retrouver des messages insultants et dénigrant son entreprise et ses collègues était, pour une employée, constitutif d’une faute grave.
En première instance, devant le conseil des prud’hommes la salariée concernée avait déjà perdu.
Elle avait interjeté appel.
Cette collaboratrice en CDI avait tenu des propos dénigrants et injurieux sur la société qui l’employait, sa supérieure hiérarchique et ses collègues sur son compte Facebook pendant son arrêt de travail de six mois et à son retour.
Son employeur, les ayant découverts sur le poste de travail de l’employée, l’a convoquée à un entretien préalable, avec mise à pied, et l’a licenciée pour faute grave, rapporte LeFigaro.fr.
A sa charge la salariée ne niait pas avoir volontairement laissé sa session Facebook ouverte sur son poste de travail, rendant ainsi les conversations publiques et visibles par l’ensemble des salariés de l’entreprise.
Pour sa défense, l’auteur des messages faisait valoir leur caractère privé.
Un argument qui n’a été entendu ni par le conseil des prud’hommes, ni par la cour d’appel de Toulouse.
[wpedon id= »26112″]Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.