Ce superordinateur, aussi appelé supercalculateur, sera notamment utilisé pour étudier les différents scénarios liés au changement climatique, l’étude des matériaux ou la biologie.
Big data, intelligence artificielle, calculs complexes… ce type de machine peut être utilisé dans les prévisions météorologiques ou de catastrophes, la conception de nouveaux avions, de nouveaux médicaments.
D’un coût de 25 millions d’euros, ce nouveau supercalculateur, baptisé HPC-IA, sera installé au centre de calcul IDRIS du Centre national de la recherche scientifique (CNRS) sur le plateau de Saclay en région parisienne au début du deuxième trimestre et devrait être accessible, sur projet, à partir de septembre, rapporte Le Figaro.
« Il faut fournir aux chercheurs, mais aussi à l’industrie, les machines les plus puissantes pour rester à la pointe au niveau international », a déclaré le président du CNRS, Antoine Petit, sur l’antenne de FranceInfo.
14 millions de milliards d'opérations par seconde
« L’accès principal à ce supercalculateur sera réservé aux équipes académiques françaises, du CNRS, mais aussi des universités et des autres organismes de recherche. Les industriels pourront également l’utiliser sous certaines conditions », a précisé le responsable du CNRS.
Doté d’une puissance de 14 pétaflops par seconde soit 14 millions de milliards d’opérations par seconde (la puissance cumulée de 15.000 ordinateurs de dernière génération), il doublera à lui seul la puissance de calcul disponible en France.
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