Cette annonce, faite le 9 janvier 2019, concerne les liaisons Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux.
C’est l’une des toutes premières conséquences directes de la réforme de la SNCF adoptée en 2018.
Le gouvernement a annoncé mercredi 9 janvier 2019 son intention d’ouvrir très prochainement à la concurrence deux lignes de trains, Nantes-Lyon et Nantes-Bordeaux.
La réforme de la SNCF marque en effet la transposition en droit français d’une directive européenne.
Ce texte prévoit qu’à partir de décembre 2019, les lignes TET (trains d’équilibre du territoire) et TER (transport express régional) devront être ouvertes à la concurrence.
Des mesures similaires devraient entrer en vigueur pour les grandes lignes à partir de 2020.
En pratique, en guise de mise en concurrence il ne faut pas s’attendre à une guerre tarifaire mais plutôt à un appel d’offre qui sera lancé pour désigner de nouveaux exploitants sur les lignes concernées.
La SNCF sera donc mise en concurrence avec d’autres prestataires et rien ne dit qu’elle remportera au final le marché et sera désignée comme étant le seul opérateur de ces lignes de train.
Alors cette nouvelle configuration va-t-elle in fine changer quelque chose pour le consommateur?
En Italie, les prix ont baissé en moyenne de 30% sur les lignes à grande vitesse depuis l’ouverture à la concurrence des lignes. Alors que prix ont sensiblement augmenté en Allemagne.
La qualité de service en question
En Grande-Bretagne par contre, les prix des billets ont explosé.
Il est toutefois peu probable que le scénario britannique se reproduise en France.
Car dans l’Hexagone, contrairement à ce qu’il se passe outre-Manche, les trains sont davantage financés par les contribuables que par les usagers, selon Alain Bonnafous, chercheur sur l’économie des transports, interrogé par Le Figaro.
Cette ouverture à la concurrence « doit permettre d’apporter des nouveaux services, des démarches innovantes pour les voyageurs », souligne le ministère des Transports.
Cependant, dans les trois pays européens ayant mis en place l’ouverture à la concurrence de l’exploitation de leur lignes de trains, la qualité du service et des infrastructures s’est dégradée, à des degrés différents, rapporte RTL.
En Grande-Bretagne, l’état des infrastructures étant si mauvais que le réseau ferroviaire a été re-nationalisé en 2003.
[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.