Interrogé par le site américain Buzzfeed, ce développeur regrette amèrement la création de cette fonctionnalité apparue sur Twitter en 2009.
Les petits génies du numérique sont-ils des apprentis sorciers qui jouent à Dieu sans se soucier des conséquences de leurs « découvertes », ou de leurs « innovations »?
Si ce fut longtemps le cas, l’heure est désormais à la prise de conscience… en série. Les cas de repentis du numérique se multiplient ainsi à l’envi.
Dernier exemple en date, celui de Chris Wetherwell, développeur et créateur en 2009 d’une fonctionnalité automatisée sur Twitter, le RT (comprenez « retweet » qui permet, pour les non-initiés de partager avec son réseau avec message d’humeur ou parfois même un article trouvé sur le web, que l’on n’a pas forcément lu et dont on a encore moins pris le temps de vérifier les informations).
Le RT? Une arme chargée donnée à des enfants de 4 ans
Le RT est ainsi devenu au fil du temps, cette fonctionnalité du tout à l’égo numérique, parfois vecteur d’admiration (c’est son côté vertueux), parfois vecteur de propagation de violence et de haine (le RT est le parfait instrument de diffusion de fake news).
« Peut-être venons-nous de donner une arme chargée à des enfants de 4 ans. » (…) »Je crois que c’est précisément ce que nous avons fait », admet aujourd’hui Chris Wetherwell, interrogé par le site américain Buzzfeed.
Il reconnait par ailleurs que la question de l’impact social potentiel ne s’est « presque jamais posée » au moment de développer cette fonctionnalité du RT.
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