Saint-Malo vent debout contre Airbnb et Abritel

 

Des habitants de Saint-Malo appellent à la création d’un collectif national et dénoncent les dérives du système liées aux plateformes de location de courte durée.

 

 

Airbnb, Abritel, et les dérives de la location de courte durée (les nuisances sonores, les va-et-vient incessants d’une clientèle de passage…) sur des sites très prisés des touristes.

Un phénomène que les habitants de Saint-Malo ont de plus en plus de mal à supporter.

Ils se mobilisent aujourd’hui appellent à la création d’un collectif national pour mieux réguler l’activité de ces groupes internet.

“Le succès exponentiel de ces sites entraîne une hausse des loyers. Les familles ne peuvent plus s’installer en centre-ville”, explique l’un des artisans de ce mouvement Franck Rolland dans les colonnes du quotidien Ouest-France.

Aujourd’hui, “nous sommes face à des investisseurs multipropriétaires qui font de la spéculation. Saint-Malo construit pour repasser au-dessus de la barre des 50 000 habitants. Encore faut-il que ces logements soient occupés par des familles qui y vivront à l’année”, souligne cet habitant de Saint-Malo.

Les collectifs et des habitants de Saint-Malo ont prévu de se retrouver le 6 octobre, à Paris, pour un rassemblement national.

Dans le droit fil des mesures prises à Paris, à partir du 1er janvier 2020, à Saint-Malo, les loueurs vont devoir s’enregistrer, afin d’obtenir un numéro Insee, qui devra figurer sur chaque annonce relative à la location d’un meublé. L’enregistrement sera obligatoire dès la première nuitée.

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