Entrée discrètement en vigueur en 2018, la téléconsultation médicale, qui connait un net regain d’intérêt en raison de la crise sanitaire du coronavirus (Covid-19), est depuis le 18 mars 2020 prise en charge à 100% par l’Assurance-maladie.
Face à un virus aussi contagieux que le Covid-19, il devient de plus en plus périlleux (si ce n’est prohibé) d’aller consulter physiquement son médecin.
Au risque de contaminé le praticien, les patients attendant en salle d’attente, ou bien d’être soi-même contaminé par l’une des personnes présentes dans le cabinet médical.
La solution, qui apparait aujourd’hui comme une véritable bénédiction technologique après avoir été très largement ignorée à son lancement en 2018? La téléconsultation.
Selon le directeur général de la santé, Jérôme Salomon, celle-ci peut se faire avec son médecin traitant, mais également à titre dérogatoire avec un autre praticien.
Au-delà de la téléconsultation de diagnostique, le dispositif est également étendu aux sages-femmes qui pourront également l’utiliser afin que les femmes enceintes dont elles ont la charge n’aient pas à quitter leur domicile.
Depuis le 18 mars, et très probablement pour toute la durée de la crise sanitaire du Covid-19, cette prestation sera, prise en charge à 100% par l’Assurance-maladie.
Une prise en charge totale, mais provisoire.
A l’instar de Doctolib, de nombreux services (comme Ma Question Médicale, HelloCare, Qare ou Livi) déjà positionnés sur ce segment de marché voient aujourd’hui les inscriptions à leurs services exploser.
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