Si certaines compagnies low-cost acceptent discrètement de mettre la main au portefeuille, les grandes compagnies traditionnelles du secteur, confrontées à des difficultés financières majeures, font la sourde oreille.
CORONAVIRUS / 35 milliards de dollars au niveau mondial (10 milliards de dollars pour les compagnies aériennes européennes), c’est selon l’IATA (l’Association internationale du transport aérien), le montant total des billets d’avion annulés en raison de la crise sanitaire liée au coronavirus (COVID-19).
Les associations de consommateurs, les tour-opérateurs et les agents de voyages réclament aujourd’hui le remboursement de ces billets, en vain pour l’instant. « Nous sommes conscients des inconvénients que cela peut représenter pour les passagers, mais c’est une question de survie pour les compagnies aériennes qui ont un énorme problème de cash devant elles », a déclaré la semaine dernière Alexandre de Juniac, le directeur général de l’IATA.
A défaut, les clients concernés (nous parlons ici de ceux des grandes compagnies aériennes comme Air France, Lufthansa ou British Airways) devraient se voir proposé des bons d’achat (des avoirs) ou des reports de voyage.
Cependant, dans ce contexte extrêmement compliqué pour les acteurs du transport aérien, certaines compagnies low-cost et non des moindres (comme Ryanair, Easyjet, Vueling, Wizzair ou Norwegian) proposent de rembourser à leurs clients les billets d’avion non utilisés, rapporte LaTribune.fr.
Ces compagnies ont simplement fait le choix (même si la démarche reste particulièrement discrète voire confidentielle) de respecter les règles européennes obligeant les compagnies à proposer l’option du remboursement.
A contrario, certaines compagnies low-cost comme Transavia, Eurowings, respectivement filiales d’Air France-KLM et de Lufthansa ne proposent pas le remboursement des billets.