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Les catholiques traditionalistes ont organisé à Paris dans la nuit du samedi 11 au dimanche 12 avril 2020, un office clandestin. Aucune verbalisation n’a été établie à l’encontre des fidèles présents sur les lieux malgré l’intervention sur place de la Police nationale.
On sait maintenant que l’une des origines de l’épidémie de coronavirus en France est à rechercher dans le tenue mi-février à Mulhouse (région Grand Est) d’un rassemblement évangélique.
Les fidèles assistant à cette manifestation se sont ensuite dispersés sur l’ensemble du territoire national, pour porter la bonne parole, mais pas que.
Avec les conséquences directes et indirectes que l’on connaît aujourd’hui.
Le lundi 13 avril au soir, l’épidémie due au coronavirus a fait 14 967 morts en France.
La veille, au Vatican, en la basilique Saint-Pierre de Rome c’est un Pape François confiné et isolé qui a délivré son traditionnel message Urbi et orbi.
Quelques heures auparavant, au coeur de la nuit, et du Quartier latin à Paris, c’est un tout autre son de cloche qui prévalait.
En contradiction absolue avec les mesures de confinement généralisé en vigueur dans l’ensemble du pays depuis le 17 mars dernier.
Les portes de l’église Saint-Nicolas-du-Chardonnet étaient certes fermées, mais à l’intérieur de cet édifice religieux toujours aux mains des catholiques intégristes et traditionalistes une messe (retransmise sur Internet) était en cours, révèle le site de l’hebdomadaire Le Point.
J’sais pas d’où vient l’imam qui a fait ça, mais il faut qu’il s’attende à « retourner dans son pays »… https://t.co/bkwSoAAbli
— sophia aram (@SophiaAram) April 12, 2020
Les policiers ont pris contact avec le prêtre qui a été verbalisé pour non-respect des règles de confinement, précise Le Point.
Le Point, mercredi 15 avril 2020, rapporte les élément suivants: « Ainsi que l’attestent les documents internes à la préfecture de police, consultés par Le Point, les policiers du commissariat du « 56 », compétents sur les 5e et 6e arrondissements, se sont bien présentés à l’entrée de l’église lors de la messe. Ils ont constaté le bruit des voix des participants et ont entendu de la musique. En présentant leur rapport oralement à l’état-major de la PP, il leur a été ordonné de rentrer à leur base. (…) Contrairement aux affirmations de la PP, si les fonctionnaires ont bien trouvé portes closes – les trois accès au lieu de culte qui donnent sur trois rues différentes étaient fermés de l’intérieur à double tour –, l’église comptait encore de nombreux fidèles présents lors de la première intervention. Les policiers se sont présentés de nouveau une heure plus tard, à la suite d’appels de riverains. Ils (les policiers, ndlr) ont croisé, selon leur rapport, quelques fidèles qui leur ont confié qu’il y avait encore entre 20 et 40 personnes à l’intérieur. Aucun d’entre eux n’a été verbalisé. (…) Sur ce sujet, la préfecture de police a affirmé au ministre de l’Intérieur que « les participants avaient quitté l’office par d’autres sorties ». Dès lors que le premier équipage de police a alerté l’état-major de la PP qu’une messe se tenait avec une présence physique de fidèles, la préfecture de police ne répond pas à la question de savoir pour quelle raison il a été ordonné aux primo-intervenants de rentrer. »
Précisons enfin, aux auteurs des commentaires laissés au bas du présent article, que nous sommes en 2020, et qu’il ne suffit (plus), outre le recours à l’insulte publique, d’affirmer qu’une information est une « fake news » pour qu’elle le soit.
“Selon différentes sources policières issues de la sécurité publique, les (autres) participants, contrevenant également aux règles du confinement, n’ont fait l’objet d’aucune contravention de 135 euros. Ils ont pu regagner leur domicile sans être contrôlés.”