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Conformément à la réglementation européenne, l’association de défense des consommateurs demande que les billets annulés à cause de la crise sanitaire soient remboursés.
Avec leurs avions cloués au sol en raison de la pandémie de coronavirus (Covid-19) beaucoup de compagnies aériennes sont aujourd’hui au bord de la faillite.
Pour l’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir ce n’est pour autant pas une raison pour ne pas respecter la réglementation européenne en matière de remboursement des billets d’avion.
Un sujet épineux que nous avions déjà abordé il y a quelques semaines sur NewZilla.NET.
L’UFC-Que Choisir a passé en revue les modalités de remboursement de 76 compagnies aériennes qui représentent près de 80 % du trafic aérien annuel de passagers en lien avec la France.
Résultat, “seulement 23 % d’entre elles respectent leurs obligations et proposent le remboursement immédiat des billets annulés aux passagers. Toutes les autres compagnies, soit 57, imposent en toute illégalité un avoir à validité variable, retardent le remboursement ou appliquent des frais de modification”, indique l’association.
La réglementation européenne oblige en théorie les compagnies aériennes à rembourser les billets d’avion concernés dans un délai de 7 jours.
En pratique, beaucoup d’entre elles faisant mine de n’y rien comprendre, et les voyageurs, ballotés d’un interlocuteur à l’autre, doivent le plus souvent faire preuve d’une réelle persévérance pour parvenir à leurs fins.
Dans le contexte actuel, les compagnies aériennes réclament désormais de pouvoir allonger le délai de remboursement à plusieurs mois ou de proposer un avoir aux passagers.
Ces billets non utilisés représentent 10 milliards de dollars en Europe, et 35 milliards au niveau mondial, selon l’Association internationale du transport aérien (Iata).
Pour sa part, l’UFC-Que choisir dit n’être “pas opposée à ce que des avoirs soient proposés aux voyageurs, et appellent ces derniers à examiner avec bienveillance l’opportunité d’un report ou d’un avoir”.
Cependant, “elle refuse catégoriquement que cela leur soit imposé, c’est à eux de choisir”.
D’autant qu’en cas de faillite de la compagnie, “le consommateur qui s’est vu imposer un avoir ne voyagera pas et son argent sera perdu”.
UFC-Que Choisir demande donc aux compagnies de “laisser le choix au passager du mode de remboursement qui lui convient” et indique qu’elle “n’hésitera pas à engager toute action nécessaire” pour faire respecter cette obligation.
Afin de faciliter les démarches des passagers à qui les compagnies ont adressé un avoir sans leur consentement, l’UFC-Que Choisir met à leur disposition un modèle d’email afin de réclamer le respect de leurs droits.
Un appel à témoignages et un forum sont également disponibles sur le site de l’association pour que l’association soit informée des différents manquements constatés.
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Voyage annulé vers le Danemark pour Pâques dès le mois de mars lorsque l’on savait que les vols étaient annulés. Ryanair m’a alors proposé de me rembourser. Je leur ai envoyé leur formulaire dès le 31 mars dont ils ont accusé réception, mais bien sûr ils étaient durement touchés par le coronavirus et leur équipe de remboursement était en sous effectif. C’est marrant les autres équipes semblent moins touchées. Depuis, ils me baladent avec de nouveaux mails, et proposent un avoir valable un an.
Je ne veux pas de leur avoir, simplement qu’ils me rendent mon argent versé pour une prestation qui n’a jamais eu lieu. La règlementation européenne leur impose de nous rembourser sous 7 jours ! On en est à un mois…
Ce sont des voleurs ! Ils gagnent du temps et comptent sur le fait que les particuliers abandonnent les démarches.
Faut pas les lâcher.
Guillaume Sallier