PARTAGER SUR LES RESEAUX SOCIAUX
La célèbre marque vêtements et d’accessoires de sport a fait ce choix en solidarité avec plusieurs organisations de défense des droits civiques (NAACP, The Anti-Defamation League, Sleeping Giants) qui aux Etats-Unis reprochent à Facebook son laxisme dans la modération de contenus incitant à la haine raciale.
La pression monte sur Facebook.
Ces dernières heures, aux Etats-Unis, plusieurs annonceurs majeurs The North Face mais aussi REI ou bien encore Upwork ont décidé de retirer leurs campagnes publicitaires du réseau, en solidarité avec plusieurs de défense des droits civiques (NAACP, The Anti-Defamation League, Sleeping Giants).
En plein mouvement Black Lives Matter, celles-ci dénoncent le manque de vigilance dont ferait preuve Facebook dans la modération de contenus incitant à la haine raciale.
La décision prise par The North Face vaut également pour ses campagnes publicitaires sur Instagram (filiale de Facebook), a précisé le groupe dans un communiqué.
We’re in. We’re Out @Facebook #StopHateForProfit
Learn more: https://t.co/uAT7u7mjBG https://t.co/jVxTIH5ThQ
— The North Face (@thenorthface) June 19, 2020
« Nous ne savons que trop bien les dégâts que peuvent faire la réthorique raciste et la désinformation et c’est pourquoi nous soutenons l’initiative #StopHateforProfit lancée par la NAACP et d’autres organisations », a déclaré, le VP Marketing de The North Face, Steve Lesnard.
Au-delà des retombées du mouvement Black Lives Matter, Facebook (et par extension Twitter) se voient aussi accusés de mettre en danger la démocratie aux Etats-Unis et dans le monde occidental.
Ainsi, dans une tribune au lance-flamme publiée dans le Washington Post (propriété du milliardaire et fondateur d’Amazon.com, Jeff Bezos)
A l’époque, quand ces messages, dont l’objectif était de déstabiliser la démocratie américaine, ont touché près de 126 millions d’utilisateurs de Facebook, non seulement Mark Zuckerberg n’a pas versé une larme mais il a même, une fois le scrutin passé, continuer de rejeter l’idée selon laquelle la Russie aurait pu utiliser Facebook pour tenter de manipuler l’élection, pointe
Il faut dire que les relations, tour à tour faites de proximité, de cordialité et de bienveillance, entre Facebook, Mark Zuckerberg et le Kremlin, et mises en évidence dans l’affaire dite des « Paradise Papers », ont depuis plusieurs années de quoi soulever de multiples interrogations et nourrir les gazettes.
[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.