L’Inde et la Chine au bord de la cyberguerre

PARTAGER SUR LES RESEAUX SOCIAUX

 

Deux semaines après les affrontements qui ont opposé ces deux puissances nucléaires dans l’Himalaya, l’Inde a décidé de bannir la plupart des outils de « soft power » numérique chinois de son territoire.

 

Après l’affrontement militaire (qui a déjà fait une vingtaine de victimes il y a deux semaines dans l’Himalaya), l’Inde et la Chine s’acheminent-elles vers un affrontement numérique majeur?

Pour l’instant la cyberguerre (un scénario dans lequel les deux pays s’attaqueraient notamment aux infrastructures vitales de leur adversaire en ciblant des réseaux informatiques), prendrait plutôt des atours de guerre numérico-économique.

Invoquant « la sécurité et la souveraineté du cyberespace indien », le ministère indien des technologies de l’information a ainsi annoncé lundi 29 juin 2020 à 59 applications mobiles d’origine chinoise, et non des moindres.

Parmi les applications bloquées on retrouve en effet TikTok, mais aussi WeChat ou bien encore Weibo (l’équivalent chinois de Twitter).

La décision prise par le gouvernement indien, si elle ne risque pas de déséquilibrer durablement la balance commerciale, est pourtant tout sauf neutre.

Le marché mobile indien est en effet aujourd’hui dominé par des fabricants chinois, tels que Xiaomi, ou Oppo.

Depuis le 30 juin 2020, TikTok, qui comptait jusqu’à présent 120 millions d’utilisateurs en Inde et enregistrait sur ce marché près du tiers de ses téléchargements mondiaux, n’est plus disponible sur Google Play Store ou sur l’App Store.

[wpedon id= »26112″] Vous avez aimé cette information? Partagez-là avec vos amis, votre réseau ou votre communauté. Cet article vous a été utile? Il vous a rendu service? NewZilla.NET a besoin de VOUS. Vous pouvez nous aider en faisant un don sécurisé à partir de 1 euro. Cela mérite une explication. On vous dit tout ICI. Merci pour votre soutien et pour votre fidélité à NewZilla.NET.