C’est ce que souhaite mettre en place la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili.
Créations d’emplois nettes… Versements conséquents d’aides publiques… Aménagement de l’infrastructure routière… Durée réelle d’un CDI… Quel est le véritable coût de l’implantation d’un entrepôt de commerce en ligne (de type “Amazon”, pour le prendre que l’exemple le plus emblématique et le plus connu)?
Aujourd’hui, les entrepôts liés au commerce en ligne se multiplient un peu comme le faisaient, il y a une petite cinquantaine d’années les hypermarchés et autres supermarchés.
Leur cible d’implantation favorite? Des bassins d’emplois déjà très marqués par la crise économique où ces acteurs du commerce en ligne pourront fugitivement apparaître (pour qui ne penche pas trop sur la réalité des dossiers) comme les grands sauveurs de la région sur laquelle ils daignent bien vouloir s’installer.
Mais la réalité est bien souvent plus complexe et la nouvelle ministre de la Transition écologique, Barbara Pompili, qui fut (avant d’être nommée ministre) députée de la Somme (non loin d’Amiens où Amazon installa l’un de ses principaux entrepôts en France) a décidé de s’intéresser à la question.
Parmi ses premières initiatives, la nouvelle ministre souhaiterait lancer une mission parlementaire (en lien avec le ministère de l’Economie et des Finances) pour dresser un état des lieux de l’impact économique et environnemental de la multiplication de ces bâtiments logistiques en France, rapporte Le Parisien.
De son côté, à l’occasion de son récent discours de politique générale, le Premier ministre, Jean Castex, avait déclaré être favorable à la mise en place d’un moratoire pour l’installation de nouveaux centres commerciaux dans les zones périurbaines, “pour lutter contre l’artificialisation des sols”.
Sans toutefois évoquer spécifiquement la question du commerce en ligne et de ses entrepôts.