Mozilla Corporation, l’activité à but lucratif de la Fondation Mozilla, dont le navigateur Firefox est en perte de vitesse, est contraint de revoir ses objectifs à court terme.
Un temps extrêmement populaire, Firefox, le navigateur Internet édité par Mozilla Corporation, la branche à but lucratif de la Fondation Mozilla, ne détient plus selon les derniers chiffres publiés par la société d’analyse StatCounter que 5% du marché.
Une goûte d’eau face à des géants comme Chrome de Google ou bien encore Safari d’Apple.
Par ailleurs, et ce n’est pas le moindre des paradoxes du fonctionnement de Mozilla, cette structure fer de lance du logiciel libre et de l’open-source, tire historiquement une grande partie de ses revenus d’un accord de partenariat conclu avec Google
Cet accord pluri-annuel consiste à inclure par défaut (contre une rémunération substantielle) le moteur de recherche du groupe Internet sur le navigateur Firefox.
Ce partenariat, qui aurait rapporté à Mozilla Corporation plusieurs centaines de millions de dollars par an, expire à la fin de l’année 2020 et pourrait ne pas être renouvelé.
Conséquence brutale pour les employés de Mozilla, la suppression prochaine de 250 postes soit un quart des effectifs de la structure.
« Nous allons réduire nos investissements dans le développement d’outils et de plateformes de développement et nos équipes de sécurité seront transférées vers notre département produit », a expliqué la P-DG de Mozilla Corporation, Mitchell Baker.
« Nous ne pouvons pas rester dans notre modèle du tout gratuit. Nous devons envisager d’autres opportunités économiques », a-t-elle déclaré.
Pour s’en sortir, Mozilla entend notamment se faire une place sur le marché (déjà très encombré) des VPN.