Le groupe américain lance un bracelet connecté (mais sans écran) capable de détecter l’activité physique et les émotions ressenties par la personne qui le porte.
Intelligence artificielle, machine learning et quantified self…
Avec Halo, un bracelet connecté commercialisé depuis le 27 août, Amazon fait une entrée remarquée dans le monde de la santé connectée aux côtés de Fitbit (récemment racheté par Google) et d’Apple.
Car, s’il mesure assez classiquement pour ce type d’équipement le rythme cardiaque, l’intensité des mouvements, nombre de pas, la qualité de sommeil ou la répartition de la graisse corporelle (via un scan en 3D du corps) de son utilisateur, Amazon Halo présente également la particularité de pouvoir analyser les émotions ressenties par son propriétaire.
La fonctionnalité « Tone » (tonalité) détermine si la voix de la personne qui porte le bracelet est perçue par son entourage comme étant plus ou moins positive et ce « afin d’aider l’utilisateur à améliorer sa communication et ses relations » aux autres, explique Amazon dans un communiqué.
« Par exemple, Tone peut révéler qu’un appel professionnel difficile conduit à une communication moins positive avec la famille d’un client, soit une indication de l’impact du stress sur le bien-être émotionnel ».
Sans écran, le bracelet Amazon Halo, est connecté par Bluetooth à une application mobile et nécessite (au-delà de son prix d’achat initial) de souscrire à un abonnement mensuel au service.
Amazon assure, et c’est véritablement le minimum syndical en la matière, que les données personnelles collectées seront protégées et pourront facilement être supprimées.
« Les images de modélisation corporelle sont automatiquement supprimées du cloud après le traitement des données, donc seul le client les voit », explique Amazon, par ailleurs leader mondial du cloud computing (stockage de données à distance) avec sa filiale AWS.
Selon le cabinet Gartner, le marché du « wearable » aujourd’hui très largement dominé par Apple avec son Apple Watch devrait dépasser dès cette année les 50 milliards de dollars. De quoi aiguiser bien des appétits.