Cet économiste ultralibéral, candidat populiste, et « antisystème » remporte l’élection présidentielle avec 55,7% des voix contre son adversaire « péroniste ».
Rejetant les candidats du péronisme et de l’antipéronisme, les Argentins ont placé dimanche 19 novembre, leurs espoirs et confié leur pays à Javier Milei, un admirateur déclaré de Donald Trump et de Jair Bolsonaro, sans grande expérience politique.
Le candidat « antisystème » a remporté le scrutin, au deuxième tour, avec 55,7% des voix.
Elu pour quatre ans, Javier Milei est un économiste de formation qui se présente comme un « anarcho-capitaliste », libertarien ; il a promis « la fin de la décadence », et de travailler à ce que l’Argentine, pays dont l’économie est aujourd’hui marquée par une inflation galopante (+143% en un an), redevienne « une puissance mondiale ».
Son programme prévoit notamment de remplacer la monnaie locale, le peso argentin, par le dollar, la réduction des dépenses publiques, l’interdiction de l’avortement, la libéralisation des ventes d’armes ainsi que… la rupture des relations diplomatiques avec la Chine et le Brésil.
(source Le Monde).