C’est le nombre de téléchargements désormais revendiqué par l’application de “dating” Tinder, depuis sa création en septembre 2012.
Une application dont le PD-G, Sean Rad (qui n’en est pas à sa première interview « décalée »), avouait encore récemment qu’il était un adepte du “sexting” (les textos -illustrés- à caractère sexuel), sur le réseau social Snapchat.
Tout va donc pour le mieux pour Tinder, qui appartient aujourd’hui à IAC, le groupe de Barry Diller, par ailleurs également propriétaire du site de rencontres OKCupid.
Inquiétude outre-Manche
Tout va bien pour Tinder, mais en est-il autant pour ses utilisateurs, et ses utilisatrices? Tout d’abord, l’application de « dating » est aujourd’hui fortement soupçonnée d’attribuer à ses utilisateurs une note de « désirabilité ».
Critères de géolocalisation mis à part, les « matches » sur Tinder ne relèveraient donc pas – pour le meilleur ou pour le pire – entièrement du hasard.
De plus, à en croire la police britannique, les nouveaux venus devraient peut-être faire un petit plus attention… Selon le quotidien The Telegraph, on enregistre en effet, outre-Manche, une hausse inquiétante des crimes violents ou à caractère sexuel liés à l’utilisation d’applications comme Tinder, ou Grindr. 415 crimes de cette nature auraient ainsi été recensés en 2015, contre 204 en 2014, et 55 en 2012.
- Grindr est une app plus centrée sur la communauté homosexuelle qui vient d’être rachetée, ce qui est assez original, par la firme chinoise Kunlun Tech, spécialiste des jeux en ligne.