10 000 dollars… Encore faut-il noter qu’il s’agit là de la récompense la plus importante, car pour celui ou celle qui aura identifié un bug permettant de pirater la page d’accueil d’un site Uber ou d’exposer à la vue de tous les adresses mail des utilisateurs d’Uber, le montant des récompenses peut varier, pour n’atteindre au final « que » 5 000 dollars.
Voilà des sommes qui peuvent paraître conséquentes mais qui en fait ne sont rien au regard des économies qu’Uber (comme d’autres groupes Internet) réalise en lançant un tel programme.
90 jours
Un programme qui débutera le 1er mai prochain et durera 90 jours. Nouveauté cette année, le programme se présente également sous la forme d’un programme de fidélité puisque les « hackers » les plus méritants recevront, en plus de leur récompense, des bonus, au fil de leurs découvertes.
Car il est bien évident que cela coûte moins cher de verser une « prime » à un inconnu que de payer (charges sociales comprises) en interne des bataillons d’experts informatiques pour dénicher telle ou telle faille de sécurité.
Mais, au final, il n’y a rien ici rien de vraiment surprenant car Uber procède avec les experts informatiques de la même manière qu’il le fait avec « ses » chauffeurs, ces bataillons de freelances, et d’entrepreneurs individuels, qui font tourner la machine Uber, et permettent au passage au groupe Internet de réaliser, à très bon compte, de substantielles économies en terme de charges sociales.
Toutes les grandes entreprises commencent à adopter cette nouvelle méthode de travail. Je trouve que c’est une bonne chose. En effet, c’est une manière d’inciter les hackers à gagner de l’argent honnêtement.