En matière de cryptage des données, Whatsapp vient d’adopter la même ligne que Telegram, une application de « messenger » qui par son degré de confidentialité faisait déjà depuis longtemps le bonheur des criminels et des organisations terroristes.
En clair, à compter du mardi 5 avril, Whatsapp (propriété de Facebook) a décidé de crypter l’ensemble des communications de ses utilisateurs de l’envoi à la réception du message, explique la startup sur son blog. Cela signifie essentiellement que les messages envoyés ne pourront en aucun cas être interceptés, ni par des hackers, ni par des gouvernements. Il s’agit là d’une évolution majeure dans le monde des « messengers », une évolution qui concerne pas moins d’un milliard de personnes, à savoir le nombre d’utilisateurs actifs aujourd’hui revendiqués par Whatsapp.
Liberté d’expression
« L’idée est simple », explique Whatsapp. « Quand vous envoyez un message, la seule personne qui puisse le voir est le destinataire du message, ou le groupe de personnes auquel ce message est destiné. Personne ne peut intercepter ce message et encore moins le lire, ni les criminels, ni les gouvernements, pas même nous. »
Amnesty International s’est félicitée de cette évolution la qualifiant de « grande victoire pour la liberté d’expression ». Rappelons, à toutes fins utiles, qu’il s’agisse de Telegram, de Whatsapp, ou de toute autre application que ce type de déclarations sur le cryptage des données… engagent, en premier lieu, ceux qui les croient.