En 2014, l’OMS indiquait qu’elle procéderait d’ici à 2016 à une évaluation formelle du risque pour tous les effets sur la santé dus à une exposition à des champs de radiofréquences… Les résultats devraient donc être publiés d’ici peu!
En attendant aux Etats-Unis, une étude gouvernementale du National Toxicology Program menée pendant deux ans (et disponible ici) sur un millier de rats, tendrait à démontrer qu’il existe un lien (même minime) entre l’exposition aux radiations de fréquences radio, comme celles émises par nos smartphones et le développement chez le rat (mâle) de différents types de tumeurs cancéreuses.
Les rats mâles plus vulnérables?
En effet sur l’échantillon étudié, seuls les rats mâles (et encore dans des proportions assez faibles allant de 1% à 6% des cas) présenteraient ce type de symptômes.
Une donnée à laquelle il convient d’ajouter un autre élément tout aussi surprenant, à savoir que s’ils ne développent pas (et pour cause de tumeurs cancéreuses), le groupe témoin composé de rats n’ayant reçu aucune radiation, présente, lui une espérance de vie inférieure.
Difficile donc, à ce stade, d’extrapoler ces résultats pour l’espèce humaine. Dans ces conditions l’évaluation promise par l’OMS, ne devrait que présenter que plus d’intérêt.