Le tampon du futur sera-t-il connecté? A l’automne dernier, ce concept avait fait l’objet d’un canular repris à la va-vite, comme une véritable information par toute une kyrielle de sites Internet et de blogs un peu trop pressés. Mais cette fois-ci, la chose est plus sérieuse, et partant de là mérité réellement que l’on s’y arrête.
Ridhi Tariyal et Stephen Gire, deux chercheurs en maladies infectieuses à l’université d’Harvard, ont lancé une start-up baptisée NextGen Jane et ils étudient désormais la possibilité de développer pour les femmes un tampon « connecté », rapporte le New York Times et le site FastCompany.
Prélèvement de données en temps réel
Alors de quoi s’agit-il? Ici l’idée est, via un prélèvement de données (en clair, un prélèvement de sang pendant le cycle menstruel) de déceler la présence d’infections ou de maladies qui (à l’instar de certains types de cancers, d’endométriose ou des fibromes utérins) quand elles sont dépistées trop tardivement peuvent entraîner des conséquences dramatiques chez la femme.
Aujourd’hui le tampon connecté n’est toujours pas une réalité, mais ce n’est déjà plus un canular. Et des tests sont en cours pour voir quelle serait la technologie (de transmission de données) la mieux adaptée à ce projet.